10 ANS HUNGER GAMES

10 ans après leur arrivée entre mes petites mains, je me suis laissée tenter par une relecture des Hunger Games avec une question en tête : est ce que j'apprécierais autant ma lecture maintenant que mon adolescence est loin ?
Oui, carrément. Voilà ! Merci d'avoir lu cette chronique ! ... Vous voulez que je développe ? Bon, d'accord. Voici les quelques surprises que j'ai eu durant ma redécouverte :
Tout d'abord, j'ai été étonnée de constater que malgré le fait que je me souvenais très bien de l'histoire, encore une fois, je suis restée accrochée à mes livres. La petite voix irrésistible qui chuchote "encore un chapitre..." alors qu'il est tard et qu'on a les yeux qui piquent, était bien de retour ! La faute au rythme extrêmement resserré, aux cliffhangers à la fin des chapitres et aux promesses de futurs événements à venir.
Avec du recul, je craignais de trouver trop mièvre le triangle amoureux de l'histoire et finalement je me suis à nouveau laissée séduire grâce aux personnages si bien dépeints à travers leurs réactions et leurs actions. Bon Peeta est un peu trop parfait et dévoué pour être vrai, mais comment lui résister ?
Ce qui m'a également frappée, c'est à quel point l'histoire se tient dans son ensemble : les premiers chapitres des trois tomes se répondent et on voit bien que l'autrice maîtrisait parfaitement son développement et savait où elle allait avec l'évolution de son héroïne et de ses persos secondaires. Et puis cette fin, si dramatique, marquée par la mort, c'était audacieux pour des romans étiquetés "jeunesse" !
Les relire 10 ans après m'a permis de prendre conscience d'une dernière chose : l'écriture économe de Suzanne Collins permet aux lecteurs de s'approprier les scènes. Car il me semblait avoir lu des détails sur les décors, l'univers, les personnages, qui finalement n'étaient pas présents dans les livres mais imaginés par moi-même. Et je crois que c'est une qualité importante de ces œuvres : suggérer suffisamment d'éléments pour que le lecteur rentre dans l'histoire et le laisser la développer à son goût pour qu'il la vive et la fasse sienne.
Et vous, quel serait le titre de votre enfance que vous aimeriez relire ?