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Sky Doll : La ville jaune, de Barbucci et Canepa


Sky Doll est une série de bande-dessinés sur laquelle je lorgne depuis plusieurs mois, voir plusieurs années, publiée aux éditions Soleil (*Au soleil ! Soleil ! M'exposeeeez un peu plus, au soleil ! Soleiiiil ! Quand le coeur n'y est plus,...* Hum, hum. Pardon.). Je cherchais à acquérir le premier tome (La ville jaune) sorti en 2000, lorsque ma sœur m'a informée que nous possédions déjà ce petit bijou. Décidément, notre bibliothèque familiale devient tellement grande, qu'elle me réserve encore des surprises !

Le scénario de cette série nous provient du cerveau d'Alessandro Barbucci (qui réalise également les dessins) et de celui de Barbara Canepa(qui s'occupe de la colorisation). Et si ces noms vous disent quelque chose, mesdemoiselles, c'est certainement parce qu'à un moment de votre vie, vous avez été abonnées au magasine Witch mag pour lequel ces deux artistes ont travaillé !

Mon amour pour cette série était sans limite.

J'étais donc impatiente de retrouver le trait de crayon qui a bercé mon enfance. Et quand j'ai lu la quatrième de couverture, je l'étais encore plus...

Quatrième de couverture :

Dieu est mort.

Son corps gît dans son bureau de l'Heaven Spaceship Wash, un astrolavage parmi tant d'autres sur la planète Papathéa.

Mais quel est le lien entre le créateur de l'univers et cette poupée synthétiqe conçue pour le plaisir des sens, en cavale de planète en planète ?

Pourquoi semble-t-elle toujours en proie à une avalanche d'événements désastreux, tels des électrons gravitant autour du noyau d'un atome ?

Peut-être que la Papesse sait ou pressent quelque chose. Peut-être ce secret est-il gardé par les mystérieux habitants de la ville blanche. Peut-être, tout simplement, que personne ne sait rien.

Sans doute, lorsque la vérité éclatera au grand jour, sera-t-il déjà trop tard. Pour tous.

L'histoire se compose donc de poupées robotiques, de vaisseaux spatiaux, de références à la religion, d'une bataille entre deux soeurs pour garder le pouvoir et d'un mystérieux meurtre. Comment pouvais-je résister ?

On découvre que cette société a une religion bien particulière qui a le don de mélanger le sacré et le charnel... La BD joue sur la vision des femmes, par certains hommes : d'un côté la sainte mère chaste, de l'autre, la putain.

Les poupées sont considérées comme des moins que rien sans personnalité propre, utiles seulement pour assouvir les pulsions sexuelles de ces messieurs. Evidemment, Noa, une poupée qui semble avoir une conscience bien plus développée que ses camarades, va venir remettre en cause cela.

Les "PLUS" de Sky Doll :

  • ses graphismes avec ses couleurs oscillant joliement entre les tons violet/vert/bleu.

  • la critique du sexisme

  • les petits tacles bon-enfants concernant la religion (comme celui-ci : [dans ce passage, pour assurer son emprise sur le peuple, la Papesse organise avec son équipe de créateurs d'effets spéciaux, son prochain "miracle"|)

  • des symboles religieux ou phalliques (faites votre choix, ma p'tite dame !) sont dispersés au gré des pages (et je l'avoue, j'ai trouvé ça très drôle de jouer à "où est le Zizi?" à la place de "où est Charlie?", hu hu hu oh oh !)

  • j'ai totalement craqué sur les petits rongeurs/bêbête bizarres qui se cachent dans les coins des décors - et qui ont, certes, une expression faciale bien débile - mais qui ont ravi mon coeur *.*

Coucou toi !

Les "MOINS" de Sky Doll :

  • c'est assez court (46 pages), alors quand on commence à être bien installé dans l'histoire.. PAF. The end. On en voudrait plus.

Sky Doll est quasiment une institution pour certains fans (j'ai vu pas mal de cosplays des personnages sur le net), et pour ceux que ça intéresse, il existe même un site sympatoch consacré à son univers : PAR ICI.

Et toi ? Tu as envie de découvrir le monde de Papathéa ? Ou si c'est déjà fait, qu'en as tu pensé ?

"Si ce livre était un plat", ce serait un chocolat Mon chéri.

#BD #Skydoll #Canepa

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