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Le salon du livre de Paris 2016 - Immersion entre les piles de livres


Cette année encore, j'ai eu la chance de me rendre au Salon du Livre de Paris. Mais pour la première fois, j'arborais un pass "professionnel". C'est pourquoi je viens vous raconter les coulisses, vous caftez ce qui se passe derrière votre dos, avant que vous ne soyez autorisés à rentrer... Agent Clo au rapport !

Vous m'excuserez pour la qualité déplorable des photos, je n'avais pas pris le risque d'emporter mon bel appareil avec moi...

Cette année, les organisateurs voulaient faire du salon un "nouveau salon". Pour insuffler un vent de fraîcheur (sans utiliser de brumisateur), ils ont commencé par changer le nom de l'événement. Au lieu de "Salon du Livre de Paris", nous sommes passés à "Livre Paris". Waoh. Bon. Personnellement, je trouve ça un peu débile, parce que tout le monde continuera de l'appeler "salon du livre de Paris", mais si ça les amuse...

Deuxièmement, comme "le changement, c'est maintenant", les organisateurs se sont débarrassés du lundi (le pauvre petit :'( ), pour ajouter le jeudi à leur agenda, en réservant sa matinée uniquement aux professionnels. Ah, et comme se sont des foufous, ils ont fait une nocturne le jeudi soir ! (enfin, faut pas déconner, que jusqu'à 22h, parce que le lendemain, il y a école !)

Le jeudi matin, c'était donc LE moment des gens qui bossent dans le milieu du livre. Et c'était chouette parce que pour une fois, je n'ai pas eu à faire la queue pour rentrer, il y avait de la place dans les allées, en bref, on ne se faisait pas bousculer 100 fois par minute.

Il y avait des conférences réservées aux professionnels, mais comme j'étais avec un groupe d'amis qui venaient pour la première fois, on a préféré visiter les lieux pour commencer. Et après c'était trop tard, nous n'étions plus très motivés. C'était la première année où je ne faisais pas de conférences, mais honnêtement, elles n'étaient pas très très glamours, et ne m'ont pas vraiment donné envie (celles du weekend devaient être meilleures).

Par contre, ce qui était drôle, c'est que les maisons d'édition ont mis le paquet pour nous draguer. Par exemple, si on était libraire, et qu'on avait reçu un carton d'invitation, on pouvait manger à l’œil le midi.

Autre exemple : des buffets étaient organisés sur les stands. C'est très malin, parce que tu viens chercher un mini croissant, un jus d'orange ou un café (parce que naturellement, je suis une grosse bouffe, et résister à une table couverte de nourriture me tendant les bras, n'est pas dans ma nature...), et pendant que tu dégustes, tu te retrouves entouré(e) de bouquins. Donc tu prends le temps de les regarder en mangeant, alors qu'au salon, il y a tellement de choix que souvent tu ne fais qu'observer les stands en un coup d’œil, en marchant. Ils ont donc merveilleusement réussi leur coup : parce qu'ils t'appâtent avec des gourmandises, et ensuite ils te font rester pour t'émerveiller devant leurs marchandises. Well done !

Autre bon exemple : les maisons d'édition sont prêts à tout pour que les libraires vantent les mérites de leurs livres. En effet, nous nous sommes retrouvés sur un stand où les livres nous ont été purement et simplement donnés, parce que nous étions libraires ! Tout ça pour qu'on les lise et qu'on s'y intéresse, car on vend bien plus facilement un livre que l'on a lu. Encore une fois, c'était très bien pensé (et même si je sais qu'ils font ça dans leur intérêt, j'étais bien contente de repartir avec trois livres en plus, gratuits !)

J'ai rencontré un auteur adorable : Stéphane Michaka, qui a écrit les Cité 19. Ce fût un véritable plaisir de converser avec une personne aussi ouverte et chaleureuse. Il m'a d'ailleurs dédicacé ses deux tomes, après avoir relevé le fait que mon nom venait d'une déesse grecque (un homme qui sait ça, est forcément une personne d'exception, ah ah!). J'ai également eu une dédicace de la charmante Marie Vareille (qui est aussi une femme de goût, puisqu'elle a appelé une de ses héroïnes "Chloé", dans l'un de ses précédents romans), pour Elia, la passeuse d'âmes, son premier livre Young-Adult, qui sortira en mai 2016 (parce que l'avantage d'être libraire, c'est aussi d'avoir les textes avant leur date de sortie !).

Cette année, le pays à l'honneur était la Corée du Sud, et les villes invitées étaient Brazzaville et Pointe-Noire. Je m'étais promise d'acheter un livre pour découvrir ces cultures, mais mon dos malmené par mes énormes sacs de livres, m'en a dissuadée...

Par rapport aux années précédentes, j'ai trouvé les expositions moins présentes. Il y avait des éléments décoratifs disséminés à droite à gauche, comme un stormtrooper, une statue du héros de Kung-fu Panda, ou les pieds géants du BGG de Roal Dahl, mais les expos se faisaient discrètes.

L'expo que j'ai vraiment aimé, était celle de "La petite bédéthèque des savoirs" des éditions Le Lombard. Cette collection a pour but d'expliquer une notion, parler d'un thème, sous la forme d'une petite BD de poche. En fonction des auteurs, les BD peuvent être drôles (celle sur l'intelligence artificielle m'a beaucoup faite rire !). Différentes planches des bandes-dessinées étaient donc exposées, implantées dans un décor en lien avec leur sujet.

Par exemple, ici, la BD traitait des requins :

Comme toujours, j'ai craqué pour de nouvelles œuvres. Je vous laisse découvrir mon petit butin:

Des BD et un roman achetés, plus des cadeaux... (et mon gros orteil que je vous dévoile en exclusivité. WAOH ! Amazing !)

Sur ce, je vous souhaite un bon dimanche avec ces photos prises au Père Lachaise (où j'ai adoré me promener. Le lieu est loin d'être morbide comme la plupart des cimetières) et devant la cathédrale Notre Dame de Paris.

à bientôt !

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