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LA CHIMISTE - le nouveau roman de Stephenie Meyer


Je n'ai jamais lu les Twilight mais ayant vu les films, en ouvrant le dernier ouvrage de Stephenie Meyer je m'attendais à de la romance avec des personnages à l'amour contrarié, du roman ado un peu cliché, et finalement je suis tombée sur une histoire noire pleine d'actions avec des rebondissements et de nombreux complots à décortiquer, un nuage de produits chimiques volant dans les airs...

L'héroïne n'a pas de nom, ou plutôt, elle en a plusieurs. Elle fuit depuis plusieurs années ses anciens employeurs grâce à différentes identités. Juliana Fortis (de son véritable nom) est une chimiste de talent qui travailla pour une agence américaine cherchant à déjouer des attentats. La jeune femme utilisait ses outils scientifiques pour torturer et faire parler des suspects. Entre ses seringues, personne ne gardait la bouche close longtemps.

Mais soudain, l'agence se retourna contre elle et son mentor, il lui fallut donc partir en cavale. L'action commence alors que son ancien supérieur la recontacte. Les Etats-Unis seraient face à un danger imminent gardé secret par l'Etat, il lui laisse alors le choix de revenir ou non travailler pour eux. Vérité ou piège, la suite du livre nous le fait découvrir.

Connaissant vaguement le personnage de Bella, je ne m'attendais pas à un personnage féminin aussi fort. Juliana Fortis est une femme paranoïaque, certes, mais extrêmement dangereuse. Au bout de quelques chapitres, on assiste à une de ses séances de torture qui donne froid dans le dos.

Malgré le fait qu'elle injecte ses horribles décoctions dans les veines des suspects, pour de "bonnes raisons", Juliana a une part d'obscurité non négligeable qui est intéressante. Les autres personnages sont moins contrastés, un peu plus "bateau".

Evidemment, il y a quand même une histoire d'amour. C'est un arc distractif, mais que j'ai trouvé assez peu novateur. En vérité, je crois que mon manque d'enthousiasme pour cette idylle, tient au fait que je n'ai pas accroché avec le personnage masculin qui est mou du genoux à côté de Juliana qui est d'une badasserie cool.

Pour ce qui est du rythme, c'est plutôt réussi pour un ouvrage de cette ampleur (550 pages... On a l'impression d'avoir une brique dans les mains !). Le style est très accessible (et c'est ce dont j'avais besoin quand je m'y suis plongée, après une période où j'avais du mal à lire).

Enfin, grâce à ce livre j'ai appris plein d'astuces si un jour je dois disparaître dans la nature, sans laisser de traces... De quoi devenir une agente secrète, un fantôme, une super espionne ! Et personne ne me retrouvera JAMAIS, même pas Sherlock Holmes ! Niark niark !

Si ce livre était un plat ou une boisson, ce serait une cuillère pleine d'un médicament acide.

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