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LE FOU ET L'ASSASSIN 2/2


Et voilà... 36 livres plus tard, nous y sommes. La fin. L'Assassin Royal fera partie des sagas que je n'oublierai jamais et qui marqueront mon parcours de lectrice, au même titre que les Harry Potter marquèrent ma jeunesse ou que les Hunger Games imbibèrent mon adolescence, Robin Hobb sera ma plume de référence pour les premières années de ma vie d'adulte. Je redoutais cette fin, d'autant plus que les conclusions des premiers cycles m'avaient laissé à chaque fois un arrière goût d'inachevé. Je craignais de me retrouver frustrée... Mais finalement l'autrice a pris le temps de nous préparer à des adieux et ses choix m'ont paru si logiques qu'il ne me viendrait pas à l'idée de les contester. Au contraire ! L'histoire devait se terminer ainsi, à présent je réalise qu'il ne pouvait en être autrement. Je ne peux que vous recommander de lire toutes les sagas parallèles (Les aventuriers de la mer et Les cités des anciens) avant de vous lancer dans ces trois derniers tomes car Robin Hobb boucle la boucle en nous faisant reprendre le chemin inverse de celui déjà emprunté, nous ramenant vers des lieux et des personnages qu'on a pu croiser notamment dans ces sagas parallèles (pour les apprentis écrivains, on n'est pas loin de ce qu'on appelle "le retour du héros", fin typique du parcours des personnages des grandes épopées comme dans l'Odyssée). Si vous n'avez pas lu tous les tomes précédents, vous perdrez donc le sel de ces retrouvailles et comme selon moi, elles font parties des éléments marquants de cette fin, ne faites pas l'impasse dessus (et puis en plus, ces histoires sont aussi exceptionnelles alors foncez !). Ma seule petite déception est liée à un personnage que j'avais jusque là adoré : le Fou. Il m'a parfois agacée et probablement que cela est dû au simple fait que j'ai été influencée par Fitz ou Abeille mais le charme qui l'entourait a été pour moi un peu brisé durant ces dernières aventures. Ses multiples personnalités qui m'avaient tant plu, m'ont cette fois-ci faite languir du "Fou de Fitz". Evidemment, cette fin ne pouvait être dénuée de cahots et de larmes mais elle m'a conquise et m'a rassasiée, apportant les dernières touches à cette fresque grandiose qui se devait d'être à la hauteur. J'en suis ressortie non pas dévastée comme je m'y attendais, mais heureuse et reconnaissante d'avoir pu partager tant d'heures avec Fitz Chevalerie Loinvoyant. Merci Robin Hobb pour toutes ces palpitations que vous m'avez procurées - il restera toujours en moi une trace de cette histoire.

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